samedi 22 mars 2014

Appréciation d'une B.D.

Récemment, je me suis délecté de la bande dessinée On a volé la Coupe Stanley. Les textes sont de Arsène et les dessins sont de Girerd. 

Cette bande dessinée a certainement réveillé la flamme patriotique en moi. Elle traite d'un sujet propre à la culture mère du Québec : le hockey. 

L'histoire prend place à Montréal dans les environs du Forum, domicile du Canadien, dans les années 70.

À l'aube de l'un des plus grands affrontements du Tricolore, l'improbable se produit : la Coupe Stanley, trophée emblématique remis à la meilleure équipe de l'année dans la ligue nationale, disparaît. C'est de cette manière que l'histoire débute. S'en suit un branle-bas de combat digne d'un film hollywoodien, mais à l'image de l'unique réalité montréalaise.

Le gagnant de la partie aurait mis la main sur la Coupe Stanley, mais pour l'instant, les joueurs et les partisans ne peuvent que rester pantois devant cette situation hors de l'ordinaire. C'est alors que les agents Berri et Montigny du service de police de Montréal prennent les rênes de l'enquête.

Leur investigation déplace l'oeil du lecteur dans les coins chauds de la ville de Montréal. Que ce soit dans les sorties de métro, dans les restaurants appréciés ou sur les grandes artères de la ville, les deux hommes touchent à de nombreux aspects de la vie courante à une époque de foisonnement culturel au Québec. Ils démontrent ainsi l'ambiance survoltée de la ville dans les années 70, une décennie où les enjeux prioritaires de la vie pouvaient bien être oubliés l'instant d'une partie de hockey.

Dans un autre ordre d'idées, les traits des personnages sont fortement exagérés. À mon sens, ils sont caricaturés. Même si les couleurs utilisées sont vivantes et bien agencées, les dessins de la bande dessinée ne sont pas tous réalistes. Toutefois, la trame narrative de l'histoire, malgré quelques exceptions loufoques, tient la route. L'illustrateur met l'accent sur des parties du corps des personnages pour les exagérer, les tourner au ridicule et ainsi faire rire le lecteur. Les textes soutiennent efficacement l'intrigue. À travers ceux-ci, on saisit très bien les réalités québécoises de l'époque. 

Bref, il s'agit d'une bande dessinée à lire!



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