Mary Ellen Mark
Biographie
Cette photographe
de grand talent est née le 20 mars 1940 à Philadelphie, en Pennsylvanie.
La photographe américaine est principalement connue pour ses reportages
illustrant les dures réalités qui existent dans son pays.
En 1949, âgée de neuf ans seulement, elle commence à
exercer sa passion : la photographie. Plus tard, au lycée, Mary Ellen Mark
désire ajouter des cordes à son arc. Voici pourquoi elle s’adonne au dessin
ainsi qu’à la peinture. Une fois à l’université, elle poursuit la pratique de
la photographie et, évidemment, du dessin et de la peinture. À cette époque,
dans les années 1960, Mark travaillait à son compte en tant que
« freelance ». Autrement dit, elle était une travailleuse
indépendante. Aussitôt diplômée et forte d’une bourse d’études, Mary Ellen Mark
s’est envolée en Turquie puis en Europe pour développer ses aptitudes en
photographie. Fait intéressant, au cours de sa prolifique carrière, la
photographe a été publiée dans des magazines américains de renommée
internationale. Parmi ceux-ci, notons le Life magazine, The New Yorker, le Rolling Stone et
le Vanity Fair, entre autres. De plus, entre 1977 et 1982, Mark a de
nouveau adopté le style de vie qu’elle s’était autrefois approprié : le
travail indépendant. Finalement, elle a mis la main sur trois prix depuis ses
débuts : le Prix Erich Salomon en 1994, l’Infinity Award du
photojournalisme en 1997 ainsi que le Lucie Award en 2003.
Rares sont ceux qui restent
indifférents au style photographique de Mark. Effectivement, la photographe
affectionne particulièrement les portraits. Les thèmes qu’elle fait ressortir
dans ses photos sont tous rattachés aux exclus de la société, surtout ceux des
États-Unis : ceux que l’on tente d’oublier, les laissés pour compte, la
classe pauvre, dénigrée, dont les réformes sociales ne sont pas suffisantes
pour leur permettre d’échapper à leur piètre condition. Pensons aux pauvres,
fugueurs, prostituées, drogués et prisonnières. Mark travaille, la grande
majorité du temps, en noir et blanc. De plus, la qualité technique de ses
photos est primordiale. Elle essaie constamment que ses photographies soient
léchées et qu’aucun détail ne puisse diminuer, si minimalement soit-il, la
qualité de son œuvre. Bien qu’elle met énormément d’efforts sur la qualité
technique de ses images, elle fait tout de même preuve d’une grande créativité.
Tout cela, en photographiant toujours avec humanisme. Bien qu’elle suit
certaines familles pendant quelques années pour bâtir ses reportages, elle se
défend de capter des images de ses sujets alors qu’ils sont hors contexte.
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